Le Gabon a entrepris depuis quelques années une transformation profonde de son économie. Autrefois dépendant du pétrole, le pays compte désormais sur d’autres ressources naturelles pour assurer une croissance économique durable et résiliente.
Le modèle de développement économique basé sur le pétrole n’est plus viable. En plus de ses coûts généralement énormes, ses conséquences sur l’environnement et sur la santé humaine montrent aujourd’hui qu’il faut opter pour un autre modèle de développement. C’est ce qu’a fait le président Ali Bongo Ondimba au cours de ces dernières années en détournant progressivement sa politique de transformation économique du secteur pétrolier.
« (…) Pour un pays comme le Gabon qui a bénéficié pendant 60 ans de la manne financière liée aux ressources naturelles finies, le pétrole, (…) nous sommes bien placés pour savoir que nous devons trouver des alternatives économiques à ces activités » a-t-il indiqué lors d’une interview accordée à Jeune Afrique. L’objectif du chef de l’Etat est clair : « capter plus de valeur ajoutée sur les ressources naturelles que nous devons transformer localement et dans des processus durables, diversifier nos sources de revenus économiques pour une prospérité partagée sur le long terme ».
C’est dans cet ordre d’idées que le président de la République a décidé de promouvoir les filières comme le bois qui rapporte désormais d’importantes recettes à l’Etat. Grâce au Plan d’accélération de la transformation (PAT), le Gabon deviendra bientôt un important producteur et exportateur de gaz en Afrique grâce au projet porté par Perenco à plus d’un milliard d’euros. Cela permettra de générer de nouveaux revenus pour l’Etat et créer de nouveaux emplois pour les jeunes. D’autres projets similaires axés sur les ressources naturelles hors-pétrole seront également développés pour garantir le développement économique et durable du Gabon dans les années à venir.
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