
Le 16 mars dernier, le Chef de l’Etat gabonais a accordé une interview à « Jeune Afrique ». Au cours de cet entretien, il a consenti à répondre à une longue liste de questions dont celle relative aux fondements de la nomination de son fils aîné Noureddin Bongo Valentin au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.
Selon Ali Bongo Ondimba, Noureddin est chargé de l’assister au quotidien et de veiller à l’exécution et au suivi de ses directives. « Il occupe une fonction très technique. Il a également une vision très affirmée du développement du Gabon à long terme, un regard très actuel et une sensibilité particulière sur une série de sujets tels que la formation professionnelle, la lutte contre les inégalités, la protection de l’environnement. Enfin, j’apprécie tout particulièrement sa franchise », a-t-il affirmé.
Au-delà de la relation père-fils qui les lie, le Président de la République accorde toute sa confiance à Noureddin du fait de son « extrême compétence », sa franchise et son amour pour le travail bien fait. Par ailleurs, il a préféré ne commenter « ni les spéculations ni les fantasmes » autour de la nomination de son fils au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.
Noureddin Bongo Valentin a été nommé audit poste suite à la chute et l’arrestation pour détournement de fonds publics du directeur de cabinet de ABO, Brice Laccruche Alihanga.
Cette interview est la première accordée à Jeune Afrique par le Chef de l’Etat après son accident vasculaire cérébral (AVC) d’octobre 2018 en Arabie Saoudite.