
Les États membres de la CEEAC envisagent de construire des centrales hydroélectriques à Boué et à Tsengué-Leledi. Ils se sont récemment entretenus avec la Banque africaine de développement (BAD) à ce sujet. C’était à l’occasion d’un atelier régional de validation des études d’avant-projet détaillé (APD), d’impact environnemental et social (1ERS). Les hautes autorités se sont également penchées sur le Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) d’aménagement des sites hydroélectriques de Booué et de Tsengué-Leledi.
Au cours de cette séance de travail, les participants ont validé ces différents projets. Selon les autorités, ces initiatives présentent plusieurs avantages. Elles permettront d’améliorer la disponibilité de l’énergie hydroélectrique au Cameroun, au Congo, au Gabon et en Guinée équatoriale. La coopération et l’intégration régionales en seront renforcées. Cela favorisera également la construction de nouvelles infrastructures de réseaux électriques interconnectés en Afrique centrale.
La communauté économique des états de l’Afrique centrale regroupe près de 60 % du potentiel hydroélectrique de l’Afrique. Malgré cela, la majorité des populations de ces régions n’ont pas accès à l’électricité.
L’ambition des États de la CEEAC est de booster le développement du secteur de l’énergie dans la sous-région. Cette stratégie accélérera le développement socio-économique et l’intégration régionale, apprend-on.