
Le vendredi 19 février 2021, le commandant en chef des forces de la police gabonaise, Serge Hervé Ngoma s’est exprimé sur les événements de la nuit du jeudi 18 février, à travers un communiqué de presse.
Selon le patron de la police, les forces de l’ordre ont été victimes de « guet-apens coordonnés » orchestrés par les manifestants à Libreville et ne sont pas responsables du meurtre des deux jeunes décédés cette nuit là.
En effet, plusieurs gabonais ont organisé une manifestation dénommée « mouvement des casseroles » pour protester contre les mesures « suicidaires » instaurées par le gouvernement. Ils ont violé le couvre-feu en vigueur en envahissant les rues de Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Franceville, Mouila et Oyem après 20h30.
Informées des troubles à Libreville, les forces de l’ordre se rendant sur les lieux ont été accueillies par des jets de pierre, de cocktails molotov et des barres de fer. Ces heurts violents ont entrainé deux morts par balles au sein de la population, et des blessures dans les rangs de la police.
Les forces de l’ordres gabonaises ont nié toute responsabilité dans ces assassinats et porté plainte auprès du procureur.
Une enquête est actuellement en cours afin d’élucider les circonstances desdits meurtres et sanctionner les coupables.