
Le gouvernement gabonais devrait annoncer une première liste d’entités publiques à fermer en fin septembre prochain. C’est ce qu’indique le récent rapport du Fonds monétaire international sur l’économie gabonaise. « Après analyse de leur situation financière, un groupe de travail devrait remettre d’ici fin septembre 2021 une première liste d’entités publiques à fermer », signale le rapport.L’objectif de cette réforme est de rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État, apprend-on.
Selon le Fonds monétaire international, cette initiative présente de multiples avantages pour le Gabon. Cela favorisera le renforcement de la prestation de services. Les transferts à moyen terme seront également réduits. Selon l’institution financière, le groupe de travail devrait proposer des mesures en vue de « l’amélioration de la gouvernance et de la gestion financière ». Les entités conservées sous la propriété de l’État en seront mieux gérées. « Ces actions aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir la masse salariale globalement constante en termes nominaux », souligne le FMI.
L’identité des entités publiques à fermer n’a pas été dévoilée. Depuis 2016, une liste de 110 opérateurs jouissant de transferts du budget de l’État était présentée dans l’annexe à la loi de finances. Ces prestataires exerçaient dans des domaines variés. Il s’agit entre autres des transports, de la protection sociale, l’industrie et les mines, et la communication. « Cette liste intègre des structures qui ne disposent pas de la personnalité juridique et constituent en réalité des services rattachés à l’administration centrale », indiquait le rapport du FMI en 2017. L’institution internationale avait prescrit la rationalisation desdites structures.
D’après le rapport d’exécution budgétaire du troisième trimestre 2020, le gouvernement a offert des subventions aux entreprises et autres entités publiques. Le montant de ces subventions s’élevait à 95,3 milliards de FCFA.