En collaboration avec l’Organisation Internationale du Café, la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a organisé une formation à l’endroit des torréfacteurs et baristas. Les travaux de l’atelier de formation ont démarré à Libreville hier. Ils se déroulent dans les locaux de l’Institut national des sciences de gestion (INSG) et prendront fin le 11 septembre prochain, apprend-on.
L’objectif de cette initiative est d’améliorer et d’accroître la production de café sur le continent africain. Elle permettra d’accroître la part de la filière cacao-café dans le Produit intérieur brut (PIB) du pays. Elle s’inscrit dans le cadre de la composante 2 du projet « promotion de la consommation intérieure de café en Afrique ».
D’après les autorités, cette formation des torréfacteurs est une manière de promouvoir une production locale de qualité. « Aujourd’hui c’est un autre corps de métier que nous voulons renforcer dans nos différents pays de façon que la transformation locale soit plus accrue à travers la transformation de notre café », a indiqué le DG de la Caistab.
Au cours des séances de formation, les participants seront entretenus sur plusieurs sujets relatifs aux critères qui déterminent la bonne qualité du café. Les modules de travail portent entre autres sur l’originalité du café, la technologie verte du café, la transformation chimique au cours de la torréfaction, etc. « Au terme de la formation, les participants auront la possibilité de faire, de connaître, de griller et de vendre du bon café », a déclaré le formateur Rémy Konan. Une initiative de kiosque à café sera bientôt lancée au Gabon, selon le secrétaire général de l’OIAC.
La formation des torréfacteurs et baristas s’inscrit en droite ligne des objectifs du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Elle contribue à la diversification de l’économie.
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