
Le chef d'État gabonais n'a aucun lien avec le scandale médiatique provoqué par les "révélations" d'Ike Ngouoni
Le procès de l’ancien porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni se déroule à Libreville depuis hier. Au cours de cette seconde journée d’audience, d’importantes et choquantes révélations ont été faites.
Selon l’accusé, Brice Laccruche Alihanga, l’ex-directeur de cabinet du Chef d’État Ali Bongo Ondimba avait signé un pacte avec certains médias de l’opposition gabonaise. Ces derniers avaient pour tâche de ne pas critiquer BLA. En retour, Ike Ngouoni leur versait mensuellement une somme d’argent de la part de Brice Laccruche Alihanga. Les organes de presse cités dans ce scandale sont, entre autres, Gabon Média Time, L’aube, Mbandja et Écho du Nord. Le silence de ces médias était acheté à coup de millions, apprend-on.
Au cours de l’audience, Ike Ngouoni a indiqué avoir également payé certains médias proches de l’opposition pour faire l’éloge du Chef d’État gabonais. Malgré ce présumé accord, ces organes ont pourtant toujours continué à attaquer la personne d’Ali Bongo Ondimba.
Notons que ce scandale médiatique n’a aucun rapport, de proche ou de loin, avec le Président de la République Ali Bongo Ondimba. Les déclarations d’Ike Ngouoni dans ce sens sont entièrement fausses.