Infox : Ségolène Royal ne s’est pas fait payer pour venir au Gabon

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L’attention portée sur le Gabon en cette Semaine africaine du climat continue d’indisposer certains. Après France 24, qui cherche en vain de salir l’image du pays, c’est la presse privée française qui s’y met. Ces médias de l’Occident semblent avoir jeté leur dévolu sur le Gabon pour la cause qu’il défend.

 Le quotidien Libération semble avoir rejoint le rang de ceux qui en veulent au Gabon de s’être hissé au rang d’acteur majeur dans la lutte contre le changement climatique. Ce média privé français cherche maintenant à dévaloriser le leadership du pays en la matière. Dans sa parution ce jeudi 1er septembre, l’un de ses articles a été titré : « Ségolène Royal, la très complaisante invitée de la Présidence (gabonaise) ».

Selon ce que rapporte cet organe de presse, la présidente de la COP 21 se serait fait payer pour venir au Gabon. Des allégations que l’entourage de l’intéressée elle-même n’a pas tardé à réfuter avec la plus grande fermeté. « Ségolène n’a pas besoin de se faire payer pour se rendre au Gabon ou où que ce soit ailleurs » rétorque un proche de l’ancienne ministre française.

« Ségolène, poursuit ce dernier, est une militante de très longue date de la cause environnementale comme en atteste son parcours. De plus, elle a un attachement particulier à l’Afrique, continent sur lequel elle est née ». La présence de la présidente de la COP 21 au Gabon ne vise donc qu’à soutenir les actions menées par l’Afrique, et par Libreville en particulier, pour la lutte contre le changement climatique. Un combat qui ne semble toutefois pas plaire aux médias français.

Le fait que le Gabon se soit imposé à l’échelle internationale en tant qu’acteur incontournable en matière climatique gênerait nombre d’entre eux. En début de semaine, c’était la chaîne publique France 24 qui annonçait une production visant à saboter la réputation de Libreville. Ce magazine dont la diffusion est annoncée pour ce week-end, présentera les quelques incidents pétroliers qui se sont produits dans le pays comme des « catastrophes naturelles ». Ceux-ci ne sont pourtant rien, comparés aux importants déversements pétroliers qui ont eu lieu en France au cours des dernières années. Si les accidents au Gabon n’ont tué que quelques crabes, ceux de la France ont entraîné quant à eux de gigantesques dégâts écologiques. L’un des derniers en date causé par le pétrolier Erika a tué environ 300 000 oiseaux et généré 250 000 tonnes de déchets dans l’Atlantique.

L’attaque orchestrée par Libération ne vise pas uniquement le Gabon selon les proches de Ségolène. Elle cible également la militante de Jean-Luc Mélenchon qu’a été l’ancienne ministre française à la dernière élection présidentielle. L’entourage de la présidente de la Cop 21 n’a pas manqué de rappeler au média privé français le cas de ses propres journalistes qui avaient empoché près de 2 milliards FCFA pour tenir un forum aux contours douteux au Gabon en 2015. « Qu’il commence donc par balayer devant sa porte » a lancé le proche de Ségolène à Libération.

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