
Le gouvernement gabonais envisage de construire et de réhabiliter les prisons de Nkoltang et de Libreville. Ce projet était au cœur d’une séance de travail présidée par le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas mercredi dernier. Au cours de cet important rassemblement, les parties se sont entendues sur la mise en place d’une équipe. Cette équipe sera chargée de « veiller aux études et à la conception du projet », apprend-on.
Toutes les parties prenantes étaient présentes à cette réunion. Le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi y était. Il était accompagné de plusieurs techniciens. Les principaux responsables de la Sécurité pénitentiaire n’ont pas manqué à l’appel. On peut citer par exemple, le général de brigade Jean Germain Effayong Onong, commandant en chef dudit corps.
L’équipe de travail constituée devra rendre compte de l’évolution des études de façon hebdomadaire. La Garde des Sceaux a invité les acteurs à faire preuve de pragmatisme dans la conduite de ce dossier. Les normes internationales en matière de construction de prison et de respect des droits de l’Homme devront être scrupuleusement respectées, appuie-t-elle.
D’après le membre du gouvernement, toutes les dispositions ont déjà été prises pour que le projet soit une réussite. Tous les appels d’offres pour la construction et la réhabilitation de l’ensemble des prisons du Gabon ont déjà été passés. « Le gouvernement et les entreprises adjudicataires ont signé tous les contrats ; en un mot, tout est sous le format de financement, les études sont en cours », informe-t-elle.
L’ambition de l’État gabonais est de lutter contre la surpopulation carcérale. Cela permettra au pays « d’asseoir encore plus la notoriété du pays auprès des instances internationales, en matière de respect des droits de l’Homme ».
Rappelons que le Gabon a été récemment élu au poste de membre non permanent du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.