
Pour encourager la dénonciation des déviances policières et surveiller l’interdiction des contrôles routiers, l’État a mis en service le numéro vert (177).
Au Gabon, un numéro vert (177) est mis en service en plus d’un numéro de téléphone 074.18.12.12 et un numéro Whatsapp 065.81.81.81. Ils sont mis à disposition des populations. Ces dernières sont encouragées à dénoncer les cas de corruption et de racket des forces de police nationale.
Les autorités gabonaises ont mis en place ces mécanismes de surveillance. Ils viennent en réponse aux plaintes des usagers en ce qui concerne les cas de corruption et de racket des policiers. Cette pratique, faut-il rappeler, a été dénoncé par le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. À travers son discours à la nation, le 16 août dernier, il avait condamné ces brebis galeuses. Aussi, le président de la République avait demandé qu’elles « soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau ».
Après cet appel, le Commandant en chef des Forces de police nationale, Serge Hervé Ngoma, a interdit les contrôles routiers intempestifs. Cette mesure est applicable sur toute l’étendue du territoire national. Tout policier réfractaire à cette disposition, avait averti le Commandant, sera immédiatement présenté devant un conseil extraordinaire qui statuera sur sa révocation.
Par ailleurs, il engagera la responsabilité de son chef hiérarchique direct. Avant cette interdiction, le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, avait pris une mesure similaire. Il avait interdit les contrôles de la gendarmerie dans le Grand Libreville.