
A l’occasion de la journée internationale de la femme gabonaise célébrée ce 17 avril 2021, la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a prononcé un discours. « Le Gabon, historiquement engagé en faveur des droits de ses citoyennes, ne doit pas laisser la Covid-19 annuler des décennies de progrès pour les droits des femmes », a-t-elle déclaré.
Selon Sylvia Bongo Ondimba, la pandémie à Covid-19 devrait constituer pour le pays, une occasion de « renforcer la protection et le rôle de celles qui peuvent contribuer à réinventer nos vies et favoriser l’émergence d’un Gabon plus fort, plus solidaire, plus respectueuse des droits individuels et collectifs ».
Elle a par ailleurs rappelé que les femmes occupent au même titre que les hommes, la première ligne dans la riposte contre le virus, en qualité d’infirmières, soignantes, commerçantes, volontaires, bénévoles, etc.
Les réflexions de cette journée portent sur « comment réagir et comment s’investir dans la lutte pour l’égalité économique ? ». Les organisations internationales telles que l’Organisation Internationale du Travail, la Banque Mondiale, ou encore l’OCDE, estiment que l’émancipation économique des femmes et la réduction de l’écart d’activité entre les hommes et les femmes contribueront assurément à une plus forte croissance collective.
D’après une étude effectuée par Le McKinsey Global Institute, « en cas d’égalité parfaite des hommes et des femmes face à l’emploi, le PIB mondial bondirait de 26 % d’ici 2025, soit 28 000 milliards de dollars supplémentaires injectés dans l’économie mondiale. Notre continent en particulier pourrait ajouter 316 milliards de dollars à son PIB, soit une augmentation de 10 % si chaque État parvenait à égaler les progrès réalisés par les meilleurs pays de la région », indique la première dame.
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba, quant à elle, s’engage continuer à œuvrer aux côtés de l’Etat, des associations et institutions pour l’atteinte de ces objectifs à travers la promotion des droits des femmes gabonaises.