
L’Office National de l’Emploi (ONE) vient de signer un accord de partenariat avec Sinohydro. Cette dernière n’est une entreprise publique d’ingénierie et de construction hydroélectrique chinoise. Sinohydro a été mandatée par Asonha Énergie dans le cadre de la concrétisation du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval. L’objectif de ce partenariat est de promouvoir l’emploi ainsi que la création de valeur partagée au Gabon.
La signature de cet accord présente de nombreux avantages. Il favorisera le recrutement de 720 Gabonais pour l’exécution des travaux. C’est ce qu’a indiqué le FGIS à travers un communiqué. En période de haute activité, le chantier nécessitera « 930 employés, dont 720 Gabonais et 210 étrangers », apprend-on. En priorisant la main-d’œuvre locale, les autorités entendent « promouvoir l’impact du projet sur le développement socio-économique de la région de Kinguélé et du département du Komo-Kango », renseigne la note du FGIS.
Les 720 emplois disponibles sont répartis dans 38 différents métiers. Ils sont accessibles aux personnes diplômées ou non. L’ensemble des besoins du chantier nécessite des spécialités en ingénierie, comptabilité, gestion, conduite des équipements, métiers du bâtiment, administration, environnement et plusieurs autres secteurs. D’après les autorités, l’initiative permettra un transfert de compétences entre les experts internationaux, nationaux et les travailleurs locaux.
La construction de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval est prévue pour durer 42 mois. Il y a deux mois, le Gabon Power Company (GPC) et Meridiam ont signé un accord pour le financement de cette centrale à hauteur de 117,4 milliards FCFA. La Gabon Power Company (GPC) est une filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Meridiam est une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.
Une fois construite, la centrale couvrira près de 13 % des besoins en électricité de Libreville. Elle permettra également au Gabon d’économiser plus de 150 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Les zones rurales pourront être électrifiées.