
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Rose Christiane Ossouka Raponda a levé les voiles sur la situation économique gabonaise. « L’économie gabonaise est sur de bons rails » selon ses propos.
Une fois encore, ce sont les résultats qui parlent d’eux-mêmes. De -1,9% en 2020, le PIB a connu une avancée positive considérable au cours de cette année. Pour 2022, la Première ministre prévoit un taux de croissance de 2,9 %. Ce progrès sera soutenu par la performance des secteurs tels que les mines, l’agriculture, les BTP et le bois.
À cet effet, plusieurs travaux ont été enclenchés par le gouvernement dans le but de favoriser les conditions de productivité. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte dans la concrétisation et l’effectivité de ces progrès. En effet, la demande intérieure a été relancée. Le Gouvernement travaille aussi main dans la main avec le patronat notamment dans le pétrole, les mines, les énergies, etc. Malgré la guerre en Ukraine qui est un frein économique pour beaucoup de pays, le Gabon a su tirer son épingle du jeu.
La ministre d’État a également fait comprendre que les exportations ont largement participé à l’évolution du PIB gabonais. La mise en place du Plan d’accélération de la tranformation (PAT) par le chef de l’État s’avère être dans ce sens, un véritable plan de visionnaire. Parallèlement, le gouvernement gabonais envisage déjà des résultats pour l’année prochaine. Si la dynamique est maintenue, le Gabon pourrait passer à un PIB de plus de 3 % en 2023. C’est fort de toutes ces statistiques que Rose Christiane Ossouka Raponda a affirmé que « l’économie gabonaise est sur de bons rails ».