
Dans une grande interview accordée à Jeune Afrique le 16 mars dernier, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a souligné la nécessité pour le Gabon d’avoir une opposition solide. « La critique est aisée, l’art est difficile, comme on dit. La démocratie gabonaise gagnerait à avoir une opposition structurée et constructive, qui ne se contente pas de critiquer sans jamais faire de contre-propositions », a-t-il déclaré.
Selon lui, faire de la politique n’est pas un jeu et un homme politique détient entre ses mains, l’avenir de plusieurs centaines de milliers de citoyens. « Il faut donc être responsable et savoir faire passer les intérêts de son pays avant tout », a affirmé ABO.
Le Président de la République gabonaise s’est abstenu de tout commentaire sur ses éventuels principaux adversaires surtout en dehors de son cercle politique. Cependant, il a rappelé « que certains, qui donnent aujourd’hui des leçons à tout propos, ont été longuement aux affaires et ont occupé de très hautes fonctions ».