
Gladys Moulengui, députée du 1er siège du département de l'Ogoulou (Mimongo)
L’opposition gabonaise continue de perdre d’importants cadres. Gladys Moulengui, députée du 1er siège du département de l’Ogoulou (Mimongo), vient de démissionner du Parti social démocrate (PSD). Ce départ intervient seulement quelques jours après celui de l’ex-député du 2e siège du département de la Zadié, Franck-Ulrich Bokamba Ndombi Atabi.
La parlementaire explique avoir démissionné pour des « raisons personnelles ». Comme Franck-Ulrich Bokamba Ndombi Atabi, elle a immédiatement rejoint le Parti démocratique gabonais (PDG). Elle indique avoir saisi « la main tendue du président de la République, Ali Bongo Ondimba ».
C’est un réel coup dur pour Pierre-Claver Maganga Moussavou, le leader dudit parti. Désormais, le PSD ne compte plus que deux élus nationaux dans ses rangs. Il s’agit d’Albertine Maganga Moussavou, élue du 3e siège du département de la Douya-Onoye; et Pierre Moussounda, représentant du département de la Mougalaba au palais Omar Bongo Ondimba,
À un an des élections présidentielles de 2023, l’opposition gabonaise perd massivement ses hauts cadres. Ces derniers adhèrent tous au parti de la majorité, le PDG. Avant même d’avoir déposé sa candidature, au prochain scrutin, le chef d’État Ali Bongo Ondimba est le favori de la course.