
Le Fonds monétaire International (FMI) vient d'approuver un crédit de 96 milliards de FCFA en faveur du Gabon.
Le Fonds monétaire international (FMI) a terminé, hier, les première et deuxième revues de l’accord élargi appuyé par le Mécanisme élargi de crédit (MEDC) pour le Gabon. Ces revues se sont soldées par des conclusions positives. Le fonds a alors décidé de décaisser près de 96 milliards de FCFA supplémentaires dans le cadre de cet accord. Cela porte le décaissement total à près de 163 milliards de FCFA.
Le Gabon utilisera cet argent pour « de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 et de soutenir le programme de réformes économiques et financières des autorités ». C’est ce qu’indique le communiqué du FMI.
Selon le directeur général adjoint et président par intérim, M. Okamura, le pays d’Ali Bongo Ondimba rencontre actuellement des problèmes structurels, de gouvernance et de corruption. « Il est primordial de s’attaquer aux réformes structurelles, y compris les faiblesses en matière de gouvernance et de corruption, pour parvenir à une croissance forte et inclusive », a-t-il déclaré à l’issue du Conseil d’administration du FMI.
Le FMI recommande au Gabon d’initier des réformes axées sur la création d’un espace budgétaire pour les dépenses sociales prioritaires. Elles doivent aussi prendre en compte, la réduction de la vulnérabilité de la dette, le renforcement de la transparence et l’amélioration de l’inclusion financière. « L’amélioration du secteur bancaire et la mise en œuvre d’une stratégie d’inclusion financière efficace, l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement du cadre de lutte contre la corruption contribueront à éliminer les goulots d’étranglement de l’économie et à promouvoir l’investissement privé », affirme le président par intérim du FMI.
Pour rappel, l’accord triennal avait été approuvée en faveur du Gabon, le 28 juillet 2022. Le financement avait été arrêté à 307 milliards de FCFA.