
Lilly-Stella Nguema Ndong appelle les dirigeants afghans à s'impliquer davantage dans la protection et la sécurité des femmes et des filles.
Le respect des droits de la femme et de la personne humaine décroit depuis l’arrivée des talibans au pouvoir en Afghanistan. Membre du Conseil de sécurité de l’ONU, le Gabon a appelé à une amélioration des conditions de vie des couches vulnérables.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment tenu une réunion sur la situation humanitaire qui prévaut en Afghanistan. La représentante permanente adjointe du Gabon aux Nations unies, Lilly-Stella Nguema Ndong, a saisi cette occasion pour dénoncer le traitement accordé aux femmes et aux filles dans ce pays. Depuis l’arrivée des talibans au pouvoir, la violation des droits de la personne humaine prend des proportions de plus en plus inquiétantes.
La diplomate gabonaise a décrié cette « recrudescence des violations des libertés fondamentales, notamment celles des femmes et des filles ». Elle a également condamné « la recrudescence d’activités terroristes et du trafic de stupéfiants ». Ces pratiques « constituent des menaces à la paix et à la sécurité internationale » a-t-elle indiqué. Elle exhorte donc les autorités afghanes à plus d’implication dans la sécurité et la protection des couches vulnérables de la société. Le Gabon prouve, une fois encore, son engagement à défendre la cause de la femme partout où besoin est.