
Selon le rapport du Cermf, le Gabon est le pays le plus riche d’Afrique.
Le pays conserve sa place d’État souverain le plus riche du continent. Son PIB par habitant a cru de 38% entre 2021 et 2022. Cette performance résulte des efforts menés par le président Ali Bongo Ondimba pour diversifier l’économie gabonaise.
Le Gabon détient, pour la deuxième année consécutive, le produit intérieur brut (PIB) par habitant le plus élevé d’Afrique. Cela ressort du nouveau rapport du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (Cermf). Le PIB/habitant du pays est passé de 3,9 millions FCFA en 2021 à 5,4 millions FCFA en 2022, soit une hausse annuelle de 38,46%. Il devance le Botswana dont le PIB/habitant a également cru de 3,7 millions FCFA en 2021 à 4,9 millions FCFA en 2022.
La performance enregistrée au Gabon est le fruit des réformes engagées par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Celui-ci a pu lancer de vastes projets à travers le pays pour diversifier l’économie nationale. Cela faisant, il a augmenté les sources de revenus de l’État et la richesse nationale. Le Cermf salue sa « politique volontariste de diversification menée au cours de la dernière décennie ». Celle-ci a permis au Gabon « de disposer d’une économie plus solide, capable de résister aux crises internationales et aux fluctuations défavorables du prix et/ou de la production des matières premières, mieux que celle de nombreux autres grands producteurs d’hydrocarbures, de minéraux ou de pierres précieuses du continent », indique le rapport.
Aujourd’hui, le Gabon ne dépend plus uniquement de son pétrole. Mieux, en plus du bois dont la contribution au PIB a doublé, il s’apprête à ouvrir une nouvelle porte de financement grâce à sa politique environnementale. Avec l’émission de ses crédits-carbone certifiés par l’ONU, il engrangera plusieurs milliards $ au profit de son développement économique. Pour rappel, le rapport sur le PIB/habitant des pays africains ne prend pas en compte les États dont la démographie est inférieure à 1,5 million d’habitants. Ceux-ci sont jugés trop petits pour être évalués dans l’étude du Cermf. On retrouve parmi eux l’Ile Maurice et les Seychelles.