
L’État gabonais a lancé hier le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac). La cérémonie a été parrainée par le président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, Remy Ngoy Lumbu.
D’après les autorités, l’installation de ce réseau présente de multiples avantages. Selon Remy Ngoy Lumbu, il permettra de consolider l’organisation de la coalition pays-Redhac. Tous les acteurs étatiques et non-étatiques gabonais seront impliqués de façon inclusive et holistique dans cette lutte. Ainsi, la loi portant, « promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme au Gabon » pourra être adoptée.
Le Redhac est présent dans sept pays africains. Il s’agit du Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, RD Congo, Sao Tomé. Sa mission est d’œuvrer pour la protection des défenseurs des droits humains dans la sous-région.
Pour Marc Ona, le 1er vice-président de l’organisation, les violations de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, et notamment de son article 9.3 (c) doivent cesser. Ledit article stipule que « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres […] d’offrir et prêter une assistance juridique professionnelle qualifiée ou tout autre conseil et appui pertinents pour la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».