Le chef de l’Etat a récemment accordé une interview à Jeune Afrique. Il a saisi cette occasion pour exprimer son ressentiment après environ 14 années passées à la tête du pays.
Le président Ali Bongo Ondimba a d’abord tenu à distinguer deux périodes au cours de ses deux mandats : avant 2019 et après 2019. Le chef de l’Etat reconnaît que dans la première période, les actions de son gouvernement n’ont pas été autant productives qu’il le souhaitait. Il déplore notamment le choix qu’il a jadis porté sur certains collaborateurs qui n’ont pas su jouer leur rôle comme il le fallait. « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités » a-t-il confié dans son interview à Jeune Afrique.
Mais après 2019, tout a changé. C’est maintenant la personne qu’il faut à la place qu’il faut. Les actions entreprises par le président Ali Bongo et son gouvernement ont commencé à donner les effets escomptés au profit des Gabonais (ses). « Depuis 2019, nous avons mis en place une série de procédures de suivi et d’évaluation, ainsi que des dispositifs, comme les task forces, afin de rendre l’action gouvernementale plus efficace. Force est de constater que cela fonctionne. Sur le plan économique, comme sur le plan budgétaire ou diplomatique, nous en percevons les fruits » a déclaré le numéro 1 gabonais.
Aujourd’hui, le Gabon est devenu un acteur incontournable à l’échelle africaine et internationale. Grâce au leadership du président Ali Bongo, le pays est désormais cité comme une référence dans plusieurs domaines tels que les droits des femmes et la lutte contre le changement climatique dont il est le leader en Afrique.
Le modèle de transformation économique du Gabon séduit plusieurs pays africains comme le Togo qui souhaitent le dupliquer. Récemment encore, c’est le ministre de l’industrie du Malawi qui est venu s’inspirer de la réussite de la Zone d’investissement spéciale de Nkok. Son pays cherche désormais à renforcer sa coopération économique avec le Gabon.
Malgré la rude épreuve de la Covid-19, le Gabon a su relancer sa croissance économique à 1,5% en 2021 puis 3,1% en 2022 au moment où d’autres pays voyaient la leur ralentir. Dans cette même veine, la dette publique du Gabon a chuté alors que celle de la plupart des pays africains a fortement augmenté. Au Ghana par exemple, les autorités ont dû procéder à une restructuration totale de la dette nationale. Au Gabon par contre, la dette publique est tombée à 52% du PIB en 2022 selon la Banque mondiale. Elle était pourtant de 60,7% en 2021 et de 80% il y a quelques années. Grâce aux actions menées par le président Ali Bongo, elle passera à 55% du PIB en 2024.
« Les classements internationaux le montrent. Tous, à peu de choses près, montrent que le Gabon progresse, souvent de manière spectaculaire » a indiqué le président Ali Bongo. Ce dernier ne compte pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Lors de sa visite à Owendo, il a annoncé que le Gabon travaillera désormais 2 fois plus qu’hier. Tout le monde sera mis au travail pour faire avancer davantage le Gabon.
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