
Le Gabon revendique la suppression des subventions à la pêche dans les pays développés.
Le ministre gabonais du Commerce Yves Fernand Mafoumbi représente le Gabon à la 12e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) à Genève. Au cours de la troisième journée tenue mardi dernier, il s’est prononcé sur l’examen des négociations commerciales sur les subventions à la pêche.
D’après l’autorité gouvernementale, les subventions à la pêche revêtent une importance capitale pour le Gabon. Elles « contribuent à la surcapacité et à la surpêche, à la destruction massive du stock des poissons ainsi qu’à celles qui touchent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, ceci, afin de sauvegarder l’équilibre aquatique », indique-t-il.
Profitant de l’occasion, il a plaidé pour qu’un accord « juste et équilibré » résulte des négociations et conduise à la suppression des subventions citées supra. Il a également revendiqué un traitement spécial et différencié en faveur des pays moins avancés (PMA) et des pays en développement. Cela permettra, selon lui, de booster le développement et de mieux protéger la pêche artisanale.
Depuis quelque temps, les pays en développement se plaignent de la dominance des pêcheurs des pays riches. Ces derniers reçoivent des subventions au détriment des plus pauvres. Ils ont ainsi plus de moyens d’exploitation. Les pêcheurs des pays pauvres, eux, sont obligés de pratiquer la pêche artisanale faute de subventions.
Le Gabon est riche en ressources halieutiques. Les conditions y sont favorables pour le développement de la pêche.