
La représentante permanente adjointe du Gabon à l'ONU plaide pour l'augmentation du personnel francophone au cours des opérations de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité de l’organisation des Nations unies (ONU) s’est réuni lundi dernier. Lors de cette séance, Lilly-Stella Ngyema Ndong, la représentante permanente adjointe du Gabon au sein de l’organisation, a plaidé pour l’augmentation du personnel francophone lors des opérations de maintien de la paix.
D’après l’autorité gabonaise, augmenter le nombre de francophones chez les Casques bleus présente de multiples avantages. Cela favorisera le multilinguisme dont manquent les OMP largement dominées par le personnel anglophone. La communication sur le théâtre des opérations pourra désormais être facile. « L’environnement de plus en plus complexe et changeant dans lequel évoluent les Casques bleus requiert une communication stratégique solide, adaptée et efficace. », a soutenu Lilly-Stella Ngyema Ndong.
Afin que la communication soit optimale, il faut nécessairement l’établissement de la confiance et d’un dialogue constructif avec le pays hôte, selon elle.
Au cours de la réunion, la représentante adjointe du Gabon s’est penchée sur l’important rôle des populations locales pour contrer les menaces asymétriques. À l’issue de la séance, le Secrétaire général de l’ONU a reçu des instructions du conseil de sécurité. Il devra présenter, au plus tard le 15 avril 2023, un examen de la communication stratégique dans toutes les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Ce document permettra « d’évaluer les capacités existantes et l’effet sur les populations locales, de répertorier les lacunes et les problèmes, puis proposer des mesures en vue d’y remédier« , apprend-on.