
Dans un communiqué officiel, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a mis en garde les praticiens qui exigent des paiements pour l’établissement des certificats médicaux des victimes de violences basées sur le genre. Ces pratiques constituent en effet un obstacle aux procédures juridiques et entravent la lutte contre ce phénomène.
Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a vivement réagi aux informations faisant état du monnayage des certificats médicaux destinés aux victimes de violences basées sur le genre. Certains praticiens se livreraient à cette pratique condamnable en exigeant des paiements aux personnes déjà éprouvées par des agressions physiques, des viols et d’autres formes de violence.
Le gouvernement a pris des mesures claires pour lutter contre les violences basées sur le genre, et la gratuité de ces certificats médicaux en fait partie intégrante. Cependant, ces agissements viennent contrecarrer les efforts déployés dans ce sens. En effet, l’obtention d’un certificat médical est souvent une étape cruciale dans les démarches juridiques entreprises par les victimes de violences basées sur le genre. En monnayant ces certificats, les praticiens compliquent davantage la situation des victimes, les empêchant ainsi d’accéder à la justice et de faire valoir leurs droits.
Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales a fermement condamné ces pratiques et a appelé le personnel médical à respecter les directives gouvernementales en matière de délivrance gratuite des certificats médicaux. Il a souligné que les professionnels de la santé ont le devoir de soutenir les victimes et de faciliter leur accès à la justice, plutôt que de les exploiter financièrement.
Le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a adressé une mise en garde claire aux praticiens véreux, leur rappelant qu’ils s’exposent à des sanctions sévères s’ils ne respectent pas la gratuité des certificats médicaux. Il a également exprimé son engagement ferme envers la mise en œuvre de cette mesure visant à garantir que les victimes de violences basées sur le genre reçoivent le soutien dont elles ont besoin, sans subir de nouvelles injustices.