Le gouvernement d’Alain-Claude Bilie-By-Nze va travailler au renforcement des infrastructures routières

Alain-Claude Bilie-By-Nze, chef du gouvernement.
Depuis plusieurs jours, le trafic ferroviaire a été suspendu à la suite d’un éboulement de terrain qui a détruit une partie du chemin de fer. La crise survenue suite à cette situation a quelque peu orienté la politique générale du chef du gouvernement.
Alain-Claude Bilie-By-Nze a présenté sa politique générale à l’Assemblée Nationale aujourd’hui. Il faut souligner que sa politique place en priorité, les besoins directs exprimés par les populations. En effet, après la lutte contre la vie chère, Alain-Claude Bilie-By-Nze veut s’atteler au renforcement des infrastructures routières. Pour le chef du gouvernement, la suspension du chemin de fer doit nous « rappeler l’importance et l’urgence de renforcer et de préserver notre réseau routier national ». Ainsi, la première phase des travaux de la Transgabonaise entre le PK 24 et le PK 105 arriveront à terme très bientôt. Une liaison routière très fluide pourra donc être établie entre Libreville et Nsile, sur la Route Nationale 1. La deuxième phase du projet sera lancée au courant du premier semestre 2023. Alain-Claude Bilie-By-Nze a informé du lancement de travaux similaires les mois à venir pour le pavage des voiries de Bitam, Boumango, Mbigou, Moulengui-Binza et Oyem.
Par ailleurs, les projets routiers non aboutis devront être exécutés jusqu’à terme. Il s’agit entre autres des tronçons Ovan-Makokou, Moanda-Bakumba, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba et Forasol-Mbega. Sur ce point, le Ministre a précisé qu’il ne s’agit pas pour lui de finaliser ces travaux avant le mois d’août 2023. « J’indique clairement que mon Gouvernement s’attachera à trouver des solutions en vue de la reprise et de l’achèvement de ces travaux » a-t-il martelé. Le Ministre des Travaux publics a été instruit d’élaborer un programme d’urgence pour la reprise, sans délai, des travaux d’entretien des routes en terre. Grâce à ce programme, près de 1452 km de routes en terre seront remises à niveau. L’axe routier Libreville – Alembè – Franceville sera principalement pris en compte.
Pour ces différents projets, c’est le budget de l’État qui sera mis à disposition d’une part. La participation des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole sera également sollicitée d’autre part. Par ailleurs, en plus des charges actuelles qui lui sont assignées, le Ministère des Travaux Publics devra désormais se charger de la connexion des territoires. Le Premier Ministre s’est engagé, son gouvernement et lui, à rendre carrossables par toutes saisons, dans des délais raisonnables, toutes les routes en terre. « Nous devons donc, par-delà les marchés confiés aux PME, nous employer à rééquiper les subdivisions des travaux publics dans nos provinces » a-t-il déclaré.