
Les mesures instaurées par le gouvernement gabonais depuis le début de la pandémie à Covid-19 ont énormément affecté les activités économiques et les habitudes des citoyens. Le confinement et le couvre-feu en vigueur ont obligé plusieurs entreprises (commerce, transport, restauration, hôtellerie) à fermer leurs portes à cause de la baisse de leurs chiffres d’affaires. Des milliers de salariés sont désormais au chômage.
Selon une étude des Nations Unies intitulée « Impact Socio-économique de la Covid-19 au Gabon », le commerce extérieur est le plus touché, en particulier le marché du pétrole qui a été bouleversé avec « une baisse spectaculaire de la demande qui pèse sur le prix du pétrole dont le niveau est au plus bas depuis 17 ans ».
Lors d’une interview accordée à l’Agence Ecofin, le coordonnateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, conscient de la situation, a affirmé que le gouvernement gabonais envisage mettre en place quelques « mesures d’atténuation du ralentissement économique lié à la deuxième vague de la Covid-19 ». Il s’agit de la réactivation de certaines stratégies employées lors de la première vague à savoir : « un moratoire sur certains impôts, un moratoire sur les loyers des ménages à plus faibles revenus, la gratuité temporaire de l’eau et de l’électricité pour les ménages modestes, ou encore la gratuité des transports publics urbains ».
Noureddin Bongo Valentin estime qu’en Afrique, le Gabon est un exemple en matière de lutte contre la pandémie car il fait partie des pays qui testent le plus sa population et où le taux de létalité est faible. « Mieux vaut prévenir que guérir », ajoute-t-il.