
L’exhibition sexuelle est désormais condamnée à 6 mois d’emprisonnement et 5 millions FCFA d’amende au Gabon.
L’article 257 du nouveau code pénal prévoit 6 mois d’emprisonnement et 5 millions FCFA d’amende pour les auteurs d’exhibition sexuelle. C’est le moyen que le Gabon a trouvé pour réfréner le libertinage sexuel.
Quoiqu’adhérent et promoteur des valeurs universelles de liberté et de droits de l’homme, le Gabon n’en demeure pas moins attaché à ses valeurs culturelles. En effet, il a été constaté que des citoyens gabonais n’ont aucune gêne à assouvir leurs désirs sexuels dans des lieux publics. Justifiant leurs actes par la flamme de l’amour, ces citoyens n’ont aucune gêne à s’amouracher à la vue d’autrui. Les lois en vigueur dans le pays les obligent pourtant à ne pas indisposer les autres en se livrant à de tels actes.
Du point de vue juridique, avoir des relations sexuelles en public porte atteinte à la pudeur de ceux qui en ont été spectateurs. C’est une infraction qui est passible de peines de prison. Il est possible de porter plainte contre ce genre d’agissements. Mais le plaignant ou le ministère public doit réunir deux éléments. L’élément matériel qui prouve que l’acte a eu lieu en public et l’élément moral qui dans ce cas est la conscience d’offenser la pudeur d’autrui. Si ces conditions sont réunies, la peine des auteurs reconnus coupables est de « six mois d’emprisonnement au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus ».