Le Premier Ministre fait de la lutte contre la vie chère une priorité au cours de son mandat

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Alain Claude

Alain-Claude Bilie-By-Nze a présenté sa politique générale aux députés de l’Assemblée nationale aujourd’hui. Il ressort du discours que le chef du gouvernement veut lutter contre la vie chère au Gabon.

C’est d’ailleurs le premier des douze points de la politique générale du Premier Ministre. « La hausse des prix des denrées alimentaires et d’autres biens de grande consommation crée le désarroi auprès de nos populations » a-t-il déclaré. Dans les prochains jours, le gouvernement va prendre d’autres mesures urgentes pour rendre accessibles les produits élémentaires aux ménages ayant un faible pouvoir d’achat. Ces mesures viendront en appui aux autres actions déjà entreprises par l’État. Il s’agit essentiellement de la mise en place et de la vulgarisation de la nouvelle mercuriale des prix. Toujours dans la même lancée, les taxes et impôts non prévus par la loi des finances, mais pourtant appliqués aux produits, seront définitivement supprimés. La parafiscalité est en effet l’une des principales causes de la vie chère au Gabon.

Soucieuses du bien-être des populations en la matière, les autorités ont dû créer un département ministériel dédié, avec à sa tête un Ministre d’État. Chose que le chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner. « Dans les prochains jours, je réunirai les départements ministériels concernés par cette question en vue d’organiser, courant mars 2023, les assises nationales contre la vie chère ». Ces assises vont rassembler les acteurs à différents niveaux pouvant contribuer à l’atteinte de cet objectif gouvernemental. Il s’agit notamment des professionnels du secteur, de l’administration publique, des collectivités locales, de la grande distribution, des revendeurs, des syndicats de commerçants et des associations de consommateurs. Pour rappel, le président de la République avait décidé de subventionner certaines denrées alimentaires à hauteur de 30 milliards de francs CFA. Ali Bongo Ondimba avait aussi maintenu gratuits les transports dont le coût annuel est de 13 milliards de francs CFA.

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