
Nestor Mbou, Président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlci).
La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlcei) était en réunion le 21 novembre dernier à Libreville. Elle était assistée par la Commission économique africaine (CEA).
Cette rencontre coïncidait avec la mission de cadrage de la CEA sur les flux financiers illicites. En dehors de la CEA, les Commissions de l’Union africaine (UA) et du Forum africain de l’administration fiscale (ATAF) étaient présentes. La séance de travail ayant réuni ces différentes commissions avait pour but d’évaluer la pertinence des actions du plan d’action national de lutte contre les flux financiers illicites. Nestor Mbou, Président de la Cnlcei, a expliqué que la mission de Commission était de différents ordres et s’étendait à plusieurs domaines. Il a laissé entendre que cette mission permettra « d’améliorer le cadre existant pour traiter de manière durable l’écosystème des flux financiers illicites au Gabon ».
Douglas Kigabo, représentant de la CEA à la rencontre, a témoigné de la volonté de la Commission économique africaine à accompagner le Gabon dans l’élaboration d’un programme d’envergure. La mise en place de ce programme va accentuer la lutte du Gabon contre ces flux injustifiés. Il a à l’issue de la réunion déclaré que désormais, les commissions s’attendent « à deux principales actions ou résultats ». Dans un premier temps, il s’agira de « la validation de la pertinence et de l’actualité du plan d’action du Gabon ». Et dans un second temps, il sera question d’identifier les « priorités en termes de besoin d’appui technique et financier dont le pays a besoin ». Pour information, le Gabon est l’une des plus grandes victimes de ce mal dont le montant est évalué à 80 milliards de dollars par an en Afrique.