
Les habitants de la vallée Sainte-Marie auraient été priés de participer à une opération d’identification ordonnée par l’archidiocèse de Libreville à travers une lettre datée du 08 janvier 2021. Plus tard, cette invitation s’est transformée en une demande de libérer les lieux dans un délai de 2 mois à partir de la date de publication de la décision.
Les motifs de cette expulsion n’ont pas été mentionnés par les autorités. Les membres de plusieurs familles résidant dans la zone affirment avoir été victimes d’une vague de menaces de déguerpissement sans aucune mesure d’accompagnement.
« Nous avons à plusieurs reprises approché l’église notamment l’archevêque Iba-ba. Mais il va rejeter à chaque fois nos tentatives », a déclaré un membre du collectif desdits habitants. Les familles concernées par cette mesure disent ne pas savoir quel sort leur est désormais réservé. L’archidiocèse quant à elle, s’est plongée dans un mutisme face à cette situation.
C’est sur autorisation du Monseigneur Anguillet que les populations s’étaient installées dans la Vallée Sainte-Marie depuis 1970.