L’État gabonais sensibilise les élèves d’Alibandeng sur le harcèlement sexuel en milieu scolaire

La campagne de sensibilisation sur les violences en milieu scolaire a démarré hier au complexe scolaire Public d’Alibandeng dans le 1er arrondissement de Libreville. Elle a été officiellement lancée par la ministre de la Justice Erlyne Antonela NDEMBET DAMAS.

L’autorité gouvernementale a saisi cette occasion pour demander aux établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national de bannir définitivement ces actes barbares. Cette lutte ne concerne pas uniquement les violences faites aux jeunes filles, précise-t-elle. Elle prend en compte toutes les formes de violences et stigmatisations infligées par certains élèves à d’autres. « Nos établissements scolaires et leurs alentours doivent cesser d’être le théâtre d’actes de barbaries et de comportements qui les rendent, parfois, infréquentables. », souligne-t-elle.

Depuis plusieurs années, le nombre de cas de violences scolaires a augmenté au Gabon. Il s’agit des actes comme le racket, les vols, les coups et blessures, les menaces de mort, les agressions sexuelles. Certains apprenants commettent même des meurtres sur leurs camarades.

L’ampleur que prend ce phénomène inquiète énormément les autorités gabonaises. L’année dernière, le ministère de l’Éducation nationale avait lancé deux numéros verts pour dénoncer les cas de harcèlements. Il s’agit du 14-04 et du 14-02. De même, la législation gabonaise punit tout auteur de ces actes barbares.