L’État veut améliorer les conditions de vie des populations qui vivent près des forêts communautaires

Le gouvernement gabonais souhaite faire en sorte que les forêts communautaires contribuent à améliorer la qualité de vie des populations.
Le gouvernement gabonais envisage d’optimiser la qualité de vie des populations qui vivent près des forêts communautaires. Dans ce cadre, le ministre des Forêts, Lee White a effectué une visite de trois jours à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo et Mitzic dans le Woleu-Ntem.
Lors de cette tournée, l’autorité gouvernementale a rencontré les élus et opérateurs forestiers desdites zones. Cela lui a permis de prendre connaissance des réalisations et diverses avancées liées au développement local.
Lee White a fait un tour dans les forêts communautaires des villages La-Scierie, Massaha et Ebyeng à Makokou. Il a pu remarquer que la société forestière Transport Bois Négoce International (TBNI) de Massaha a endommagé une bonne partie de l’environnement. Les responsables de la société ont été sommés de nettoyer le village.
Il a profité de l’occasion pour rappeler aux opérateurs forestiers qu’ils ne sont pas autorisés à exploiter systématiquement les forêts qu’ils découvrent. » Toute forêt sacrée identifiée par un opérateur forestier à l’issue d’une étude d’impact n’est pas exploitable. », prévient l’autorité. Une étude socio-économique sera bientôt relancée par l’État afin d’identifier les zones à conserver, annonce-t-il. Ces zones seront cartographiées et les zones d’exploitation seront délimitées.
Les forêts communautaires de Mindzi, Dzom-Dza et Okala-Perspective ont été visitées à Mitzic. Le ministre des forêts a saisi l’opportunité de son passage pour inaugurer un bureau administratif, un dispensaire, un établissement scolaire et 28 logements sociaux, à Mindzi. » Nous sommes dans un processus de relance de l’attribution des forêts communautaires, qui avait été suspendu pendant longtemps en raison du fait qu’il y a eu trop d’exploitations forestières illégales dans le passé. », précise-t-il.
L’ambition de l’État est de veiller à ce que les forêts communautaires favorisent le développement local et l’amélioration de la qualité de vie des populations.