
Le ministre gabonais des Mines et les experts de l’Onudc.
Le ministre des Mines a rencontré les experts de l’Onudc à Libreville. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic de l’or.
Elvis Ossindji attend de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime de soutenir le Gabon pour une restructuration et une redynamisation du secteur or. Notamment la mise en place d’outils « innovants pour faire face aux exploitations illicites ». La réalisation de cette mission va se décliner en plusieurs sous-objectifs. Il s’agira concrètement de former le personnel chargé du secteur or, de fournir les équipements adéquats à la traque des fraudeurs et de réformer les dispositions juridiques à cet effet.
En effet, le Gabon n’arrive pas à contrôler la filière aurifère. L’ONG Brainforest a publié en janvier dernier un rapport sur l’exploitation minière à petite échelle dans la zone de Ndangui. Ce rapport fait état du manque de transparence dans les chiffres déclarés par les orpailleurs et par la société Ivanhoé Gabon SA. L’administration ne parvient pas à contrôler l’or produit artisanalement. Elle ne dispose en réalité pas des mécanismes opérationnels pour évaluer la production des orpailleurs. Elle ne parvient également pas à contrôler la chaîne d’approvisionnement du minerai. Ces fonds non contrôlés constituent une grosse perte pour le PIB national. C’est donc pour pallier ce problème que l’expertise de l’Onudc a été sollicitée par le gouvernement gabonais.