
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait lancé en 2009, un Plan d’Accélération de la Transformation 2021-2023. Malgré la pandémie à Covid-19, le gouvernement gabonais continue de travailler à la réalisation de cet objectif.
Dans une interview accordée à l’Agence Ecofin, Nourredin Bongo Valentin, le coordonnateur général des affaires présidentielles a affirmé que « Nous sommes en bonne voie. Il nous faut simplement aller plus loin et plus vite ». Ces dix dernières années, les principaux secteurs dont dépend l’économie gabonaise, avec au premier rang les secteurs de forêt-bois et l’agro-industrie, ont connu une constante évolution à deux chiffres mais ne font pas encore suffisamment le poids dans le PIB du pays. Selon lui, le Gabon est toujours vulnérable « aux aléas des cours des matières premières, pétrolières et minières, à l’international ».
Le gouvernement envisage initier des réformes radicales pour consolider les rendements du secteur forestier afin de réduire le nombre d’opérateurs. Ces derniers devront désormais respecter les règles nationales et les certifications internationales et augmenter « significativement le volume annuel de bois exploitable par notre tissu industriel de deuxième et troisième transformations ».
Une opération de « plantations de forêts sur des essences de bois à croissance rapide, dans des zones peu ou pas boisées » pourrait également bientôt démarrer. L’idéal serait d’éviter de nuire à l’équilibre de la biodiversité de la forêt naturelle du Gabon.
Pour réduire les conséquences socio-économiques de la Covid-19, les autorités gabonaises prévoient instaurer certaines mesures telles qu’« un moratoire sur certains impôts, un moratoire sur les loyers des ménages à plus faibles revenus, la gratuité temporaire de l’eau et de l’électricité pour les ménages modestes, ou encore la gratuité des transports publics urbains ».