« Non. Il n’y a pas au Gabon de prisonniers politiques » (Alain-Claude Bilie-By-Nze )

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Remy yama

Le Premier ministre a présenté sa politique générale hier à l’Assemblée Nationale. Intervenant après lui, Albertine Maganga Moussavou a demandé la libération de Jean Rémy Yama, qu’elle considère comme un prisonnier politique.

La réaction du Premier ministre après cette allégation ne s’est pas fait attendre. « Non. Il n’y a pas au Gabon de prisonniers politiques » a affirmé le chef du gouvernement. Se refusant d’aller plus en détails, le Ministre d’État a cependant souligné que tous les acteurs politiques actuellement derrière les barreaux, le sont pour avoir « posé des actes répréhensibles ». Ces actes étant punis par la loi, il est évident que lesdits acteurs politiques fassent l’objet de poursuites judiciaires.

Par respect pour la constitution exigeant la séparation des pouvoirs, Alain-Claude Bilie-By-Nze est resté réservé sur la question. « L’affaire est entre les mains de la justice et on n’en dira pas davantage » a-t-il déclaré. Toutefois, le Premier ministre a tenu à exposer au peuple les circonstances dans lesquelles Jean Rémy Yama a été entre-temps radié. C’est suite en effet à une « absence prolongée et constatée des salles de classe » que l’homme a été radié. « Depuis 2016, il ne faisait plus cours à l’USTM. C’est un fait. Il faut que les gens le sachent ».

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