
La cour criminelle spéciale a rendu son verdict final dans l’affaire Ismael Ondias Souna hier. L’ancien directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM) et de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) est désormais fixé sur son sort. Il a écopé de 10 ans de réclusion criminelle avec sursis. Il paiera également une amende de 100 millions de FCFA.
Ismael Ondias Souna est coupable de « détournement de deniers publics et complicité de détournements de deniers publics ». Il avait détourné un montant total de 600 millions de FCFA dans les caisses de l’État. Face à cette situation, les agents de sécurité l’avaient placé en détention préventive depuis 2019. Il a déjà passé plus d’un an et demi en prison.
La cour criminelle spéciale l’a contraint à rembourser les 600 millions de FCFA qu’il a détourné. Cette audience s’inscrit dans le cadre de l’opération anticorruption « Scorpion ». Il s’agit de la première d’une longue liste. Selon les autorités, près de 20 autres ex-hauts responsables publics seront également jugés.
Cédric Nang Essonno, l’ancien directeur financier d’Ismaël Ondias Souna à la SEM a aussi comparu hier. Il a été reconnu non coupable. Il était soupçonné de « complicité de détournement de denier public ».
L’État gabonais ambitionne éradiquer la corruption et garantir la transparence dans la gestion des institutions nationales.