
Le rapport récemment publié par les Pandora papers sur Ali Bongo Ondimba est vide. Il ne comporte aucun acte répréhensible. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée aujourd’hui.
Le nom du président de la République gabonais a été récemment cité dans les Pandora Papers. Il s’agit de documents qui évoquent de présumés faits d’évasion fiscale effectués par de hautes personnalités à travers le monde. Ali Bongo Ondimba aurait bénéficié de deux sociétés qui n’existent plus aujourd’hui.
Selon le porte-parole de la présidence de la République, il s’agit d’un simple acharnement médiatique pour salir le nom du Chef d’État. « Des personnes essaient de monter un scandale sur rien du tout », va-t-il déclarer. Ces faits « se seraient déroulés il y a plus de 20 ans », ajoute-t-il. Les personnes qui ont cité le nom d’ABO dans ces documents auraient pour seul but de mieux vendre leurs études et publications. Citer des noms de personnalités importantes les y aiderait fortement.
« Donc aujourd’hui, on n’a aucun fait avéré, on n’a aucune certitude et en plus de ça, les faits qui sont énoncés s’ils s’avèrent vrais n’ont rien de répréhensible », a conclu le porte-parole. Cette citation du nom d’Ali Bongo Ondimba dans les Pandora Papers intervient à un moment où le Chef d’Etat gabonais est très présent sur la scène internationale.