Pari gagné pour le Gabon en matière de protection de l’environnement

Ali Bongo Ondimba et Paul Kagame à la COP27 en Égypte.
En marge à la COP 27, le chef de l’État a réuni quelques-uns de ses homologues autour du One Planet. Il s’agit d’un événement environnemental.
Plusieurs chefs d’États et membres de gouvernements africains étaient présents. Les discussions ont essentiellement porté sur les réserves vitales de carbone. De nouveaux partenariats stratégiques entre les pays sont aussi envisagés. Ces partenariats permettront aux États de s’associer entre eux pour protéger le climat et la biodiversité. Au cours de ce rassemblement, les voix ont été unanimes sur la priorité et l’urgence à protéger ces ressources naturelles. Selon les statistiques, les réserves de carbone couvrent 14 % de la terre. Elles sont constituées de 75 % de carbone dit « irrécupérable ». La destruction de ces espaces est un gros risque pour l’équilibre terrestre. En effet, leur destruction pourrait répandre dans l’atmosphère une trop grande quantité de carbone. Ce qui pourrait provoquer la perte de la faune et de la biodiversité ainsi qu’un changement climatique très rapide.
C’est donc pour éviter cette catastrophe que le Gabon, appuyé par la Chine et les États-Unis, a organisé cet événement. Les participants y ont décidé de travailler à mettre en place des partenariats pour la conservation positive (PCP). Grâce à ces partenariats, les réserves vitales de carbone auront un statut reconnu à l’international. Par ailleurs, les pays dans lesquels elles se trouvent pourront entretenir des contrats rémunérés, gage de leur obligation de protection vis-à-vis de ces dernières. Dans cette action, le Costa-Rica a un rôle capital. Notamment pour la Coalition de la haute ambition pour la Nature et les Peuples. C’est une coalition qui ambitionne de protéger 30 % des espaces marins et terrestres d’ici 2030. Aux côtés du Costa Rica, la Colombie, les Philippines et le Gabon se sont aussi engagés.
Pour cette cause, Bezos Earth Fund va investir 1 milliard de dollars à l’horizon 2030. Le Fonds pour l’environnement mondial va de son côté travailler activement à la création d’un marché de crédits de biodiversité. L’initiative a aussi le soutien de Paul KAGAME. Vu sous un autre angle, c’est une victoire pour le Gabon qui milite depuis des années pour que les forêts soient protégées. Le Président de la République a toujours souhaité que les efforts de conservation soient récompensés et financés par les nations plus stables économiquement. La rencontre a pris fin sur une annonce conjointe des Présidents gabonais et français. Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron ont annoncé un autre sommet One Planet en mars 2023. Il se tiendra au Gabon et portera sur les enjeux forestiers.