Perenco s’engage à réparer des dégâts sur l’environnement causés par ses activités

Suite aux accusations de pollution provenant de la société civile gabonaise, Perenco a décidé de réparer les dommages qui lui sont imputés. Cette résolution a été adoptée lors d’une réunion entre la direction de l’entreprise et le gouvernement, les 25 et 26 janvier dernier. Les ministres en charge du Pétrole, de l’environnement et de la Justice étaient présents à cette rencontre.
Après avoir reconnu les fautes reprochées à sa Société, le directeur général, Baptiste Breton a pris l’engagement de réparer les dégâts provoqués. Selon le ministère de l’Environnement, la compagnie sera tenue de réduire l’impact de la pollution des déchets pétroliers. Elle devra ensuite, exécuter des opérations de dépollution. Enfin, elle dédommagera les populations touchées par la pollution issue de son activité.
Perenco a été accusé par le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG). Cette dernière a saisi le tribunal de Port-Gentil pour exiger le départ de l’entreprise du département d’Etimboué dans l’Ogooué-Maritime.
L’entreprise, cette dernière année a connu des fuites d’hydrocarbures en raison de la détérioration de ses lignes de transport. De plus, la société civile gabonaise lui reproche un manque de transparence et de dialogue.
Sensibles à ces arguments, les autorités ont annoncé la création d’un cadre de coopération pour mieux suivre les activités d’exploitation pétrolière au Gabon. Cette mesure permettrait selon le ministre du Pétrole, d’éviter aux industries pétrolières la même situation que celle que traverse Perenco.
Pour rappel, Perenco est le premier producteur de pétrole du Gabon. Il est installé dans le pays depuis 1992.