
Certaines dispositions du Code Pénal en République Gabonaise, seront bientôt modifiées. C’est ce qu’a décidé le Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le 23 mars 2021.
Selon le communiqué final de la séance, ce projet de loi portant modification du Code Pénal « apporte une ouverture plus large du droit d’interruption volontaire de grossesse ». Ainsi, la nécessité de qualifier l’état de détresse de « grave » et de fournir l’avis d’un médecin sur cet état, serait désormais exclue. La femme est considérée apte à juger de la réalité de son état de détresse au moment de la demande.
La réforme prévoit également « la possibilité de prévoir la consultation préalable obligatoire d’un professionnel de santé ainsi qu’un délai de réflexion minimum ; et l’extension dans tous les cas du délai légal d’interruption volontaire de grossesse avec avis médical compte tenu de l’impossibilité de détecter certaines anomalies avant le délai de dix semaines ».