
Le mercredi 14 avril dernier, Prisca Nlend Koho, la ministre des Affaires sociales et des Droits des femmes, a procédé par visioconférence, au lancement d’un projet d’enregistrement et d’établissement des actes de naissance aux enfants des provinces du Haut-Ogooué, de la Nyanga et du Woleu-Ntem.
L’objectifs des autorités gouvernementales est d’établir au moins 1000 actes de naissance par province d’ici la fin du moi de mai, soit un total 3 000 actes de naissances. Une vaste campagne d’identification lancée en 2014, avait permis d’identifier environ 15 115 enfants non déclarés à la naissance.
La phase pilote du présent projet avait été lancé en 2020 dans la province de l’Ogooué Ivindo grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Phase pilote qui avait permis l’identification de près de 676 enfants de moins de 18 ans sans état civil, ainsi que la transcription en actes de naissance de naissance de 608 dossiers de jugement supplétif.
Selon la ministre, les enfants qui ne possèdent pas d’actes de naissance « devront faire face à l’exclusion et à la discrimination, un handicap social qui peut les pénaliser toute leur vie ».
Pendant la première semaine du projet financé à hauteur de 49 500 000 FCFA par l’Unicef et coordonné par Pamela Koumba épouse Ngouabi, les parties prenantes et les points focaux bénéficieront d’outils méthodologiques de gestion des fonds et d’une assistance technique virtuelle du système d’enregistrement des naissances.