Sports : Pas de subvention pour les Fédérations de kick-boxing et de tennis en 2022

Les associations faîtières de ces disciplines ne sont pas en règle. Le ministère des Sports exige un retour à l’ordre avant le rétablissement de leurs allocations.
Les Fédérations gabonaises de kick-boxing et de tennis ne bénéficieront pas des subventions de l’Etat en 2022. Elles seront pénalisées pour ne pas avoir changé de dirigeants malgré l’expiration du mandat de ces derniers. « Sur les quatre fédérations concernées, seule la fédération de judo a déjà déclenché le processus de renouvellement du comité exécutif » indique un responsable du ministère des Sports, cité par L’Union.
Samuel Minko-Mi Ndong, président de la Fédération gabonaise de tennis sur court, Bernadette Nguema, présidente de la Fédération gabonaise de tennis sur table et Eric Ella, président de la Fédération gabonaise de kick-boxing, ont tous refusé d’organiser les assemblées générales électives. « (…) Ces anciens présidents fédéraux veulent tout simplement pratiquer la politique de la terre brûlée », déplore un autre responsable du ministère des Sports.
D’après lui, ces ex-dirigeants n’ont « plus rien à gagner ». Ils exposent par leurs actes, ces associations faîtières à des sanctions disciplinaires du ministère des Sports. Ils impactent, par la même occasion, la carrière des athlètes qui évoluent sous leur tutelle.