
Le Commandant en chef des Forces de police a interdit les contrôles routiers intempestifs suite aux instructions du président Ali Bongo.
Au Gabon, les Forces de police nationale (FPN) ont mis fin aux contrôles routiers intempestifs. Son Commandant en chef, Serge Hervé Ngoma a pris cette mesure, selon une note de service. Elle date du mardi dernier.
Les cas de corruption et de racket, dénoncés par les usagers, sont à l’origine de cette décision. Selon le commandant en Chef des FPN, elle est applicable sur l’ensemble du territoire national. Des responsables du corps de l’armée, annonce Serge Hervé Ngoma, sont chargés de veiller au strict respect de la mesure. Le commandant en chef chargé des unités opérationnelles et de la logistique et le chef d’état-major des polices urbaines sont les principales concernées.
D’après la note de service, tout policier réfractaire aux dispositions et pris en flagrant sera immédiatement présenté devant un conseil extraordinaire. Le conseil, apprend-on, statuera sur sa révocation. Son insubordination pourrait engager la responsabilité de son chef hiérarchique direct.
Cette décision, faut-il rappeler, fait suite aux instructions données par le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Informé de certaines pratiques intolérables, auxquelles se livrent des forces de l’ordre indélicat, il a instruit leurs chefs. Le président de la République a fait cette annonce dans sa déclaration à la nation, le 16 août dernier. Ainsi, jusqu’à nouvel ordre, les services de police en charge de la voie publique sont limités. Ils concernent la régularisation de la circulation routière et la verbalisation des usagers en cas d’infraction dûment constatée.