
Les autorités gabonaises ont suspendu la diffusion des chaînes télé et radio internationales telles que RFI, France 24, TV5 Monde et Africa News, avant les élections du 26 août. Cette décision, indirectement expliquée par le ministre de la Communication, vise à éviter l’ingérence éditoriale étrangère et à garantir la neutralité médiatique dans le contexte électoral.
En vue de préserver l’intégrité des élections, le gouvernement a suspendu la diffusion des médias internationaux, suscitant des interrogations sur la liberté de la presse. Le ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou, a souligné que cette mesure faisait suite à des préoccupations concernant des acteurs médiatiques étrangers ayant pris des positions partisanes lors des élections précédentes. Les autorités cherchent ainsi à éviter toute interférence dans le processus démocratique en cours.
Les critiques soutiennent que la suspension des médias internationaux porte atteinte à la liberté d’expression et à l’accès à l’information, mais le ministre a fait valoir que des correspondants étrangers basés au Gabon continueront de couvrir les événements de manière impartiale. Des observateurs soulignent également que la ligne éditoriale de certains médias étrangers a parfois reflété un parti pris, favorisant l’opposition et compromettant la neutralité journalistique.
Alors que le processus électoral est en cours au Gabon, les tensions sont palpables. Les partisans de la suspension soulignent que la priorité est d’assurer un processus électoral équitable, tandis que les critiques estiment que la mesure nuit à la transparence et au débat démocratique. La décision des autorités gabonaises soulève des questions essentielles sur l’équilibre entre la régulation des médias étrangers et la nécessité de garantir des élections justes et impartiales.