« Un sachet plastique jeté dans la mer prend un siècle à se désintégrer » Prof Lee White

A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement célébrée hier lundi, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l’Environnement a exhorté tous les Gabonais à contribuer à la lutte contre la pollution plastique.
Pour cette édition, la Journée mondiale de l’environnement a été placée sous le thème « les solutions pour recycler le plastique ». Le ministre de tutelle, Lee White, sous instruction du chef de l’Etat, a exhorté tous les Gabonais (ses) à œuvrer pour un environnement sain et sans plastique. Il les invite à cet effet à adopter des comportements éco-responsables, notamment le recyclage des matières plastiques telles que les bouteilles, après leur utilisation.
Comme l’indique le professeur Lee White, la pollution plastique n’affecte pas que l’environnement mais aussi les êtres vivants marins et les humains. « Un sachet plastique jeté dans la mer prend un siècle à se désintégrer » alerte le ministre de l’Environnement. Il ajoute également que ce même sachet plastique « va produire entre 10 et 100 millions de microparticules qui vont dans les poissons que nous consommons dans notre organisme ». Or, poursuit le ministre, « depuis 50 ans, le monde a produit 7 milliards de tonnes de plastique » et « 85% de la pollution qui rentre dans l’océan est constituée de plastique ».
Au Gabon, on utilise 160 millions de bouteilles plastiques tous les 10 mois. Mais grâce aux efforts du président Ali Bongo Ondimba, et avec l’appui de la société d’Etat Clean Africa, le pays a réussi à décupler en 2 ans, la quantité de plastiques recyclés. Le chef de l’Etat et son gouvernement comptent augmenter cette capacité mais il faudra surtout que chaque Gabonais (se) y mette sa contribution en ne jetant plus les plastiques dans la nature mais plutôt dans les bacs de recyclage.
La lutte contre la pollution plastique n’est pas seulement un acte eco-citoyen mais également un acte visant à protéger la santé de tous. Le plastique constitue aujourd’hui « une menace » de grande envergure pour la nature et pour l’humanité. Le combat mené par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et par ses partenaires internationaux, vise à éviter que les peuples d’aujourd’hui et à venir ne soient confrontés aux conséquences dévastatrices de la pollution plastique.
Si rien n’est fait, nous en arriverons à un moment où il y aura plus de plastiques que de poissons dans nos océans, selon le ministre de l’Environnement. Il faut donc que chacun prenne ses responsabilités dès aujourd’hui pour garantir un avenir sain pour tous aussi bien maintenant que dans le futur.